Paris 20 nov. 1865
Cher Monsieur.
Je comprends parfaitement votre réclamation et je suis tout disposé à vous être agréable. J’aime avant tout que mes Éditeurs fassent de bonnes affaires avec ma musique. Si vous le voulez je réduirai le nombre de mes morceaux et ne vous en enferrai que deux cette année. De cette façon vous pourrez plus facilement faire connaître les derniers parus.
Soyez bien persuadez, Monsieur, que mon plus grand désir est de continuer mes excellents et honorables rapports avec vous et votre célèbre Maison, et de faire pour cela tous les sacrifices qui sont en mon pouvoir.
J’attends vos ordres.
Je vous ai fait parvenir ces jours-ci le 2d morceau de l’Africaine. J’espère que vous l’avez reçu.
Veuillez accepter, cher Monsieur, mes sentiments les plus dévoués.
Félix Godefroid
31 Bd Sébastopol