Paris 23 janv. 1865
Cher Monsieur.
Je vous remercie de votre empressement. J’ai reçu la traite de cinq cents francs ainsi <que> l’acte de cession que je vous retourne revêtu de ma signature.
Vous recevrez presqu’en même temps que cette lettre (trois nouveaux morceaux)
Le Carnaval de Rome, la Grande Valse et le Rondo Russe[1].
J’écris en ce moment un morceau sur la Flûte enchantée de Mozart[2] opéra qui sera joué bientôt sur le Théâtre Lyrique. C’est Mr Heugel un de mes Éditeurs qui gravera la partition : voulez-vous de ce morceau ?
En attendant le plaisir de recevoir de nouveau de vos nouvelles recevez je vous prie, cher Monsieur et Éditeur, l’assurance de mes sentiments très dévoués.
Félix Godefroid
P.S. Cette lettre vous servira de reçu pour les cinq cents francs. Il n/s [nous ?] restera 200 fr sur le nouvel acte de cession.
F. G.